Christophe Jan, sacré Décideur Achats de l'année

Publié le 5 déc. 2023

Christophe Jan, sacré Décideur Achats de l'année

Se voir décerner un trophée, c’est comme recevoir un cadeau. Quelle que soit sa valeur c’est d’abord l’intention qui compte. Il reflète la bienveillance de ceux qui vous l’ont décerné et le partage de valeurs communes.

Le trophée décerné par Décision Achats m’a rappelé les prix reçus lors de compétitions sportives. Il réveille l’esprit de compétition qui réside en chacun d’entre nous. Comme en compétition, il n’exclut jamais le respect des concurrents et n’est jamais acquis d’avance.

En entrant dans le petit cercle des nominés au Trophée, j’avais d’abord la fierté d’appartenir à cette petite communauté de décideurs achats. Ma seule ambition était de participer à une forme d’aventure collective et je ne m’attendais pas à recevoir cette récompense.

Sur la scène, j’ai d’abord pensé à mes équipes sans lesquelles rien n’aurait été possible. C’est banal me direz-vous. Comme dans le sport, la défaite vous apprend que l’on ne gagne ou ne perd qu’ensemble. Chacun à sa place est un maillon essentiel de la réussite, du porteur d’eau à l’athlète.

Après la période de buzz au bureau et les félicitations des équipes, j’ai relevé en eux une forme de fierté d’avoir reçu ce prix. C’est le résultat de leur travail et je n’ai été que leur ambassadeur.

Ce prix m’a aussi rappelé l’importance des réseaux sociaux. J’ai grâce à ce prix retrouvé des connaissances de plus de 30 ans que j’avais perdu de vue et qui eux aussi avait embrassé ce fabuleux métier que sont les achats. D’autres aussi m’ont félicité alors qu’ils ne sont pas de ce métier.

Enfin, je ne pourrais pas oublier celles et ceux électeurs et jury qui m’ont préféré à d’autres candidats, tous compétiteurs de qualité et très fair-play.

Avec quelques jours de recul, je me suis interrogé. Peu communicant, aussi discret que possible, qu’ai-je fait pour mériter cela ? Ma première année à la Direction achat d’Orange a été consacrée à comprendre comment cet écosystème demandeur, financier, acheteur, fournisseur fonctionnait. Puis comment le simplifier, l’enrichir, l’améliorer. Pour cela il fallait se confronter aux autres, remettre en cause des convictions et se faire ses propres convictions pour les partager.

Mes convictions ? D’abord que ce métier est un véritable observatoire de l’entreprise, de l’économie. De l’entreprise car c’est une des rares fonction de l’entreprise qui permet de relier physiquement l’activité et les finances et de comprendre l’effet de l’un sur l’autre pour influencer les décisions. Sur l’économie ensuite car une mauvaise décision d’acheteur peut avoir des conséquences désastreuses sur le fournisseur et sa pérennité. Elle peut faire grandir les entreprises et les femmes et les hommes qui la compose, elle peut les rentre fiers de ce qu’ils accomplissent pour leurs clients et pour leur pays.

Pour conclure, je voudrais remercier celles et ceux qui chaque jour font rayonner ce métier chacun à leur niveau mais toujours avec un grand dévouement.